LA DIFFERENZIATA
Le tri sélectif

 


280 pages, 20,00€)

L'histoire se déroule dans un petit village sicilien où la mise en place du tri sélectif (raccolta differenziata) perturbe les habitudes des habitants. À travers une galerie de personnages hauts en couleur, l’auteur décrit avec humour et réalisme les résistances et les absurdités générées par cette transition écologique imposée par les directives européennes. L’histoire s’ouvre avec une scène où Tchitcho, un mendiant habillé de vêtements raffinés, découvre une montre précieuse sur une plage après une tempête. Cette trouvaille semble symboliser les paradoxes de la société sicilienne, tiraillée entre tradition et modernité. Le récit évolue ensuite vers des discussions animées entre les habitants du village, notamment Signora Paola et ses voisines, qui se plaignent des nouvelles règles de gestion des déchets, de la bureaucratie et du poids des changements environnementaux sur leur quotidien. Parallèlement, le roman explore aussi des enjeux plus vastes, comme la corruption locale, avec la figure de Don Partinico, un entrepreneur influent qui semble tirer les ficelles du marché des ordures ménagères. Le livre entremêle ainsi satire sociale, chronique villageoise et critique des transformations imposées par la modernité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SYNOPSIS : Quelque part en Sicile, dans un petit village écrasé de soleil et de poussière, les ordures deviennent une affaire d’État. L’arrivée du tri sélectif, imposée par les directives européennes, ne fait pas que chambouler les jours de ramassage : elle soulève les rancunes, attise les jalousies, et expose les hypocrisies d’un monde en décomposition. Sur fond de vie de quartier pittoresque, entre feuilletons télévisés, potins de balcons et querelles de voisinage, une galerie de personnages se débat avec l’absurde et le réel : Signora Rosa, impitoyable et drôle ; Maria, usée mais lucide ; Don Partinico, figure tutélaire et inquiétante, magnat des marchés publics ; ou encore Naomi, jeune migrante broyée par le système. Tous sont pris dans l’engrenage d’un village en apparence banal… où la gestion des déchets cache de bien plus sales affaires. Avec une verve mordante et une tendresse jamais absente, François-Jean Lucca livre une fresque truculente, drôle et grave à la fois, entre comédie italienne et satire sociale. Car derrière les poubelles, il y a des vies. Et derrière les apparences, des vérités qu’on préfèrerait ne pas trier.

 

 

 

 

 

 

 


LA DIFFERENZIATA


©jeandeChiffalo